Cathy Simon revient sur les 40 ans de Centaure
Cathy Simon, directrice générale du site Centaure Rhône-Alpes, revient sur les 40 ans d’histoire de Centaure.
Cette année, le réseau Centaure fête ses 40 ans. Un anniversaire célébré le 19 septembre 2024 chez Centaure Rhône-Alpes, premier centre du réseau à avoir vu le jour. A cette occasion, Cathy Simon, directrice générale du site Centaure Rhône-Alpes, revient sur les 40 ans d’histoire de Centaure.
Racontez-nous de la genèse de Centaure.
Centaure a été créé en 1984 par Patrice Ficheux, grâce à deux partenaires, Area et Groupama. Créé sous forme d'association, Centaure est très vite devenu une société anonyme (SA). Au départ, l’effectif était de 5 personnes, avant de passer à 8, puis de s’enrichir d’un staff commercial, d’un staff administratif, et bien entendu, des animateurs. C’est le centre Centaure Rhône-Alpes qui a été le premier a être créé.
D’où est venue l’idée de ce premier centre ?
Après avoir vu les pistes Davelaar, Patrice Ficheux et l’un de ses collaborateurs ont mis en place des pistes à Saint-Pierre-de-Chambdieu. Alors que ces pistes avaient une image plus proche du sport automobile, Patrice Ficheux est allé voir des autoroutiers et Groupama pour leur proposer de créer un centre de sécurité routière. Un grave accident de la route, survenu parmi les employés de Groupama, leur a fait comprendre toute l’utilité de ces stages et Centaure était lancé.
Parlez-nous de votre parcours chez Centaure.
Cela fait 33 ans que je suis dans l'entreprise. J'ai commencé comme hôtesse d'accueil et secrétaire, avant de devenir assistante commerciale, commerciale, responsable commercial, puis de faire de la comptabilité. Je suis maintenant directrice générale du site. J'ai eu la chance de gravir ces échelons, de retourner aussi sur les bancs de l'école pour satisfaire aux exigences des actionnaires. J’ai grandi et évolué avec Centaure. C’est une grande fierté. Si j'y suis arrivée par hasard il y a 33 ans, j'y suis restée par passion.
Comment voyez-vous Centaure aujourd’hui et dans le futur ?
Aujourd’hui, les centres Centaure sont au nombre de 12. Notre vocation est d’apprendre aux gens à être plus humbles au volant et de travailler sur le comportement routier. Nous voulons éviter que les gens perdent la vie sur la route.
J’espère que l’avenir sera serein et toujours aussi enthousiaste. Nous sommes attentifs aux évolutions de la route, des véhicules automobiles et des nouvelles mobilités. Nous sommes sans cesse en train de mettre à jour nos formations. Du point de vue pédagogique, nous nous adaptons pour rester toujours dans l'air du temps et être à la pointe de ce que recherchent nos clients. Et il y a encore tellement de choses à faire ! On pourrait aujourd'hui se poser la question du béton connecté, des véhicules connectés, etc. On travaille, en tout cas, pour toujours exister demain, puisque la sécurité routière est toujours autant d’actualité.
Avez-vous des anecdotes à nous partager sur Centaure ?
Oui, notamment sur la digitalisation de l’entreprise. Quand j'ai commencé chez Centaure, nous rédigions encore à la machine à écrire. Par la suite, sont venus les ordinateurs, et avec eux l’amorce des plannings informatisés. Une révolution par rapport aux plannings faits à la main auparavant. Maintenant, ça va encore plus loin avec un site Internet, la réservation en ligne, etc.
J’ai aussi vu l’évolution des outils pédagogiques. Par exemple, au commencement, nous travaillions avec de vieilles Citroën ou des vieilles R5 alors qu’aujourd’hui, nous utilisons des voitures de plus en plus fiables et respectueuses de l’environnement.
J’ai pu traverser les âges, les façons de faire et les moyens pédagogiques mis à disposition de nos animateurs. Je ne m’ennuie jamais : j'ai vraiment l'impression qu'on est d'utilité publique.
Découvrez son interview sur Télégrenoble ici
Partager sur les réseaux sociaux