Intervenants, constructeurs automobiles, équipementiers ou encore experts de la sécurité se sont adressés à plus de 250 spectateurs avertis à Paris. En effet, pour tous, l’évolution des nouvelles technologies permet d’apporter de nouveaux moyens d’assistance au conducteur, pour renforcer leur sécurité. C’est notamment le cas des outils de technologies embarquées, véritables nouveaux moyens au service de la sécurité routière.

Pour aller pus loin, l’idée est désormais de protéger les individus, non pas à l’intérieur du véhicule, mais à l’extérieur. Les technologies embarquées répondent aux demandes des conducteurs dans ce sens et les assistent dans le freinage d’urgence, l’amélioration des angles morts ou pour se garer sans risque de mauvaise visibilité par exemple.

L’émergence des voitures autonomes se fait également de plus en plus ressentir au travers des technologies d’assistance à la conduite. La majorité des accidents étant lié à des erreurs humaines, cette nouvelle génération de véhicule a le vent en poupe chez les constructeurs. En éliminant le facteur humain, le risque d’accident est donc voué à être considérablement réduit. Par ailleurs, la majorité des accidents surviennent lors du trajet domicile-travail. En effet, les appels professionnels et les envois de SMS dans le cadre du travail sont de plus en plus utilisés par les collaborateurs lors de la conduite, entraînant une baisse de vigilance de leur part.

A l’occasion de cette table ronde, l’automatisation et le développement des assistances à la conduite a soulevé plusieurs questions :

- La responsabilité : où s’arrête celle du conducteur et où démarre celle du constructeur ou de l’équipementier ?
- Le plaisir de la conduite a toujours constitué une motivation d’achat, qu’en sera-t-il avec la voiture automatisée ?

Philippe Brendel, Président de l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise, en a profité pour annoncer avec humour au début de l’événement : « Les technologies vont changer notre rapport au véhicule dans le cadre privé comme dans le cadre professionnel. On a déjà bien vu un glissement de la possession à l’usage du véhicule. Avec les technologies de sécurité prédictive, le conducteur, qui avant pilotait le véhicule, va de plus en plus lui obéir ».